Quelques mots de notre Directeur Technique.
Le judo a été créé par JIGORO KANO (1860 -1938), cela signifie "la voie de la souplesse".
Attention, l'idée que le faible peut l'emporter sur le fort n'est pas pertinente. Celui qui était initialement dans un rapport de force défavorable peut l'emporter sur celui qui était initialement dans un rapport de force favorable. Celui qui s'adapte peut l'emporter sur celui qui est rigide. Voilà une meilleure interprétation de la souplesse.
Et comme le dit Socrate : "La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé."
Comme dans nombre d'arts martiaux, l'adversaire c'est moi. Les bases du judo c'est la coordination, c'est la connaissance de soi-même.
Les deux grands principes laissés par Jigoro Kano sont les suivants: Meilleure utilisation de l'énergie et Entraide et prospérité mutuelle.
Enfin, vers 1915, Jigoro Kano a plus écrit sur la santé, c'est l'une des conditions au bonheur, et sans elle, il est impossible de se tourner vers les autres. Ensuite il s'agit de prendre en compte l'autre, quoi qu'il arrive, pour créer une confiance réciproque, source d'une influence désintéressée.
Dans l'enseignement, Il faut amener chaque pratiquant là où son potentiel peut l'emmener. Apprendre à donner le meilleur de soi-même.
Je prétends que le judo a toujours été plus que de la simple application de principes mécaniques. C'est un art délicat, purement esthétique. De la poésie en mouvement.
Et la meilleure façon de l'acquérir, c'est de l'exercer…
Dominique Dijol.